On se représente souvent la pensée médiévale comme un bloc monolithique, immobilisé par les dogmes chrétiens. Le cas d’ Abélard au XII° siècle dément cette image réductrice.
Comme logicien, il apporte une solution originale au problème classique des « universaux ». Il propose aussi une réflexion philosophique audacieuse sur des questions théologiques et éthiques ; ce qui lui vaudra d’être condamné deux fois comme « hérétique », par les plus hautes autorités de l’Eglise.
En fait, loin d’un idéal ascétique « pessimiste , mais fidèle à sa vision des Evangiles, Abélard proclame sa confiance en l’homme .
Des conseils de lecture sont disponibles en cliquant ici.
Bernard Dumoulin
Professeur agrégé de philosophie
La conférence de mardi dernier (5/12/23) est disponible ici.