L’existentialisme, philosophie de l’individu tourmenté par sa finitude et sa responsabilité, est indépassable. Mais il doit être élargi par l’ écologie, pensée des liens de l’humain et des autres vivants. Pourtant elle donne souvent la priorité à la terre, aux éléments solides, qui assignent à chacun une place figée.. D’où une écologie de la mer, du liquide, qui privilégie fluidité et solidarité , sans masquer l’ambivalence de cet élément , source première de vie , mais aussi abîme mortel par naufrage ,noyade ... De là, une nouvelle sagesse, « sagesse océane » .
Bernard Dumoulin
Professeur agrégé de philosophie