A la peinture d'Edward Hopper sont souvent attachés les mots de solitude et d'incommunicabilité. Pourtant, à plusieurs reprises le peintre a, sinon infirmé, du moins fortement relativisé ce jugement critique. Pour nous faire notre propre idée, nous essayerons de saisir l’œuvre dans sa dynamique : de quelle manière se forme-t-elle et se développe-t-elle entre l'extrême fin du XIX ème siècle et les années 1960 ? quels sont les grands points d'inflexion ? Comment s'inscrit-elle dans le mouvement d'une peinture américaine tiraillée entre l'affirmation d'une identité nationale et plusieurs tendances modernistes ?

Roland Celette
Agrégé de lettres classiques
Ancien attaché culturel